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Page:Marino - La Première nuit du mariage, 1883.djvu/23

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allons, essuie tes jambes, ma chère, mon trésor. (Ils se baisent).

Sophie. — Je confesse ma faute, mon cher Belmont ; pardonne-moi, je ne suis qu’une faible fille, je ferai tout ce que tu voudras, dussé-je même en mourir ; mais je te jure qu’il me faisait du mal.

Belmont. — Je sais parfaitement bien qu’il doit t’avoir fait du mal, ton con de vierge est si étroit ; mais tu dois réfléchir, ma vie, que la voie du plaisir est entourée de douleurs, bientôt tu n’y souffriras plus et tu pourras jouir du plus sublime des plaisirs.

Sophie. — Ne me gronde pas, je suis prête ; fais de moi ce que tu veux, je t’aime encore et je t’aimerai toujours. (Elle lui donne un baiser).

Belmont. — Quelle douce enfant ! Mais tiens, pour te châtier, je veux dévorer ces dures pommes d’ivoire (il baise ses tétons et en suce les bouts).

Sophie. — Et moi je veux connaître de près mon terrible ennemi. (Elle prend sa