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Page:Marino - La Première nuit du mariage, 1883.djvu/24

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pine entre les mains). Tiens le méchant il recommence à lever la tête et…

Belmont. — Et il est prêt, maintenant, à vaincre toute sorte d’obstacles ; allons, reprends ta position, mon ange, le passage n’est plus si étroit. Est-ce qu’il entre ? L’aimes-tu à présent ?

Sophie. — Délicieux ! mon cher, très cher Belmont.

Belmont. — Maintenant plus vite, mon amour, comme ça.

Sophie. — Oh ! joie inexprimable !

Belmont. — Serre-moi contre toi, céleste créature ; remue ferme à présent.

Sophie. — Ah ! Ah !

Belmont. — Voici… Voici, mon trésor, ma femme. (Il joint ses lèvres à celles de sa femme et tous les deux tombent dans un transport pendant quelques instants… Belmont lui donne un baiser, elle revient à elle.)

Sophie. — Mon cher.

Belmont. — Mon amour, tu as cessé d’être pucelle, le joli charme de la virginité n’existe plus en toi.