Ne t’embarrasse pas de moi.
Que j’ai de souci ! le voilà désolé.
Je te sais bon gré de la sensibilité que je te vois. Adieu, Arlequin ; je t’estime malgré tes refus.
Monseigneur !
Que me veux-tu ? me demandes-tu quelque grâce ?
Non ; je ne suis qu’en peine de savoir si vous accorderai celle que vous voulez.
Il faut avouer que tu as le cœur excellent !
Et vous aussi ; voilà ce qui m’ôte le courage. Hélas ! que les bonnes gens sont faibles !
J’admire tes sentiments.
Je le crois bien ; je ne vous promets pourtant rien ; il y a trop d’embarras dans ma volonté ; mais, à tout hasard, si je vous donnais Silvia, avez-vous dessein que je sois votre favori ?
Eh ! qui le serait donc ?
C’est qu’on m’a dit que vous aviez coutume d’être flatté ; moi, j’ai coutume de dire vrai, et une