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Page:Marivaux - Théâtre, vol. I.djvu/76

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monsieur. C’est que je nous aimons, Jacqueline et moi ; je n’avons pas de grands moyens, et…

Arlequin.

Tout beau, maître Pierre ? dis-moi, as-tu son cœur ?

Pierre.

Parguienne ! oui ; à la parfin alle m’a lâché son amiquié.

Arlequin.

Ah ! malheureux, que je te plains ! voilà le caractère perfide qui va venir ; je t’expliquerai cela plus au long une autre fois, mais tu le sentiras bien. Adieu, pauvre homme, je n’ai plus rien à te dire, ton mal est sans remède.

Jacqueline.

Queu tripotage est-ce qu’il fait donc là, avec ce remède et ce caractère.

Pierre.

Morguié ! tous ces discours me chiffonnont malheur ; je varrons ce qui en est par un petit tour d’adresse. Allons-nous-en, Jacqueline. Madame la comtesse fera mieux que nous.



Scène V

LÉLIO, ARLEQUIN.
Arlequin, revenant à son maître.

Monsieur, mon cher maître, il y a une mauvaise nouvelle.