Aller au contenu

Page:Martin - Histoire des églises et chapelles de Lyon, 1908, tome II.djvu/281

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
261
jésuites du collège de la trinité

« Toutefois, sans nous arrêter à cette difficulté, nous allons fournir, à l’aide du Lugdunum sacro-prophanum du P. Bullioud et de nos propres observations, la nomenclature des chapelles, et leur description sommaire, en commençant par l’entrée de l’église, côté de l’évangile.

« 1° Chapelle actuellement sous le vocable de Sainte-Blandine. Le retable est composé de quatre colonnes d’ordre corinthien, en pierre rouge, supportant un fronton circulaire coupé à l’aplomb de deux colonnes formant avant-corps et cantonnant une niche cintrée.

La chaire, église actuelle des Jésuites, rue Sainte-Hélène.

« 2° Chapelle de Saint-Sabin et des Saints-Martyrs. Les reliques de ces saints avaient été apportées de Rome par Mgr d’Halincourt, en 1608, et déposées dans un reliquaire d’argent. La chapelle fut élevée, par Jérôme de Cotton, pour y élire sa sépulture. L’autel et le retable, qui paraissent appartenir à cette époque, sont remarquables par une sorte de marqueterie en stuc, d’un travail très soigné, où l’on observe des arabesques gracieuses de diverses couleurs ; la voûte présente quelques peintures de l’époque. Le cadre est veuf de sa toile.

« 3° La troisième chapelle n’a pas d’autel ; c’est l’entrée de l’église sur la cour du collège.

« 4° Chapelle de la Nativité de la sainte Vierge. Elle fut fondée par Henri Forendal, originaire de Lille en Flandre. Ce personnage, selon M. Steyert, possédait une maison, quai Saint-Vincent, dans laquelle s’établirent les religieuses de Saint-Benoît. On trouve dans le retable quatre colonnes d’ordre corinthien en pierre rouge, supportant un fronton aigu et coupé de même que dans le retable de la première chapelle. L’autel, en forme de tombeau et d’un dessin robuste, est en pierre noire de Saint-Cyr.

« 5° Chapelle dont le vocable ancien ne nous est pas connu. L’autel et le retable sont à peu près semblables aux précédents ; cependant on y remarque une certaine recherche.

« 6° Cette chapelle, plus petite que les précédentes, et qui ne rentrait pas, pour cette destination, dans le plan de Martellange, n’a pas d’autel et est occupée par un confessionnal. Revenant vers l’entrée de l’église, nous trouvons du côté de l’épître :

« 7° Chapelle dont le vocable ancien ne nous est pas connu. C’est toujours à peu près le même système de retable et d’autel que dans la chapelle en face ; pas de toile dans l’encadrement ménagé.

« 8° Chapelle Saint-Ignace, présentement de la Sainte-Famille. Selon le P. Bullioud, elle fut fondée, le 18 février 1623, par noble Jean Sageat, seigneur de Chavagneux-en-Dombes et Romanesche, avec le concours de son épouse, Suzanne Cléberg.

« 9° Chapelle de Saint-Louis, roi de France, présentement de la Sainte-Vierge. Nous savons qu’elle fut commencée, mais non achevée, par un premier fondateur, et qu’en