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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/174

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prouvais de le lire ; mais je n’osais pas même y jeter un coup d’œil. Le supérieur en déplia toutes les pages l’une après l’autre en disant : « Lisez, misérable, lisez ; examinez-en bien toutes les lignes. »

Je m’approchai en tremblant. Je regardai l’écrit ; dès les premiers mots je vis celui d’espérance. Mon courage se ranima, et je dis : « Mon père, je reconnais ceci pour être une copie de mon mémoire, je vous demande la permission de lire la réponse de l’avocat, vous ne pouvez me la refuser. »

« Lisez-la, » dit le supérieur, en me la lançant avec colère.

Vous pouvez croire, Monsieur, que dans un pareil moment, je ne devais