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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/175

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pas lire d’un œil bien assuré. Ma pénétration, d’ailleurs, ne fut pas augmentée quand je vis les quatre moines sortir de la cellule, à un signal que je n’aperçus pas. Je restai seul avec le supérieur ; il se mit à marcher dans ma cellule pendant que je paraissais étudier le mémoire de l’avocat. Tout-à-coup il s’arrête, et frappe violemment la table avec sa main. Les papiers que je tenais en tremblèrent. J’en tressaillis sur ma chaise.

« Misérable ! » dit le supérieur, « croyez-vous que de pareils papiers aient jamais encore déshonoré le couvent ? Ce n’est que depuis votre fatale entrée chez nous, que nous sommes insultés par des mémoires d’avocats.