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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/182

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« Si vous désirez épargner à la communauté la disgrâce de me voir poursuivre mon appel, tandis que je serai dans ses murs, l’alternative est simple. Laissez un jour la porte mal gardée, fermez les yeux sur ma fuite, et soyez sûr que je ne vous molesterai ni ne vous déshonorerai plus par ma présence. »

— « Comment ! vous ne vous contentez pas de me rendre le témoin de votre crime, vous voulez encore que j’en sois le complice ! Apostat et plongé comme vous l’êtes dans la perdition, je vous tends la main pour vous en sauver, et vous ne me récompensez qu’en la saisissant pour m’entraîner, s’il se peut, dans l’abîme avec vous. »