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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/233

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un ?… Mais pourquoi me visiter à cette heure ? »

— « C’est la seule à laquelle il me soit permis de venir. »

— « Qui êtes-vous ? »

— « Je suis un être que les murs ne peuvent exclure ; un être qui vous rendra, si vous vous livrez à lui, des services que vous ne devez attendre d’aucun homme. »

Il y avait quelque chose d’effrayant dans ces paroles, je m’écriai : « Est-ce l’ennemi des âmes qui vient me tenter ? »

À ces mots, un moine qui se tenait dans le corridor, où sans doute il m’épiait, car il était tout habillé, entra précipitamment dans ma cellule, et me dit avec vivacité :