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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/32

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en le sentant baigné de mes larmes.

Deux jours après, on vint m’annoncer que le directeur de ma mère m’attendait au parloir. Je pensai que l’intervalle qui s’était écoulé depuis ma conversation avec mon père avait peut-être été employé à une discussion de famille, ou, pour mieux dire, à une conspiration contre moi, et je tâchai de me préparer aux divers combats que j’aurais à soutenir contre mes parens, mes directeurs, mes supérieurs, mes novices et mes pensionnaires, tous résolus de remporter la victoire, sans égard aux moyens qu’ils employeraient pour y parvenir. Je commençai à mesurer le pouvoir des assaillans, afin de me munir des armes nécessaires pour repous-