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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/43

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vous ne le changerez point. Conformez-vous, mon enfant, à la volonté du ciel et de vos parens. Ce révérend personnage vous expliquera mieux que moi la nécessité de votre obéissance. »

Mon père évidemment fatigué d’une tâche qu’il avait entreprise à regret, se levait pour se retirer, quand le directeur lui dit :

« Arrêtez, Seigneur, et avant de partir assurez votre fils que j’ai rempli la promesse que je lui ai faite, et que depuis ma dernière entrevue avec lui je n’ai négligé aucun argument pour porter Madame la duchesse à prendre la décision la plus conforme à ses meilleurs intérêts. »

L’ambiguité de cette expression ne