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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/44

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m’échappa pas et rassemblant mes forces, je dis à mon tour :

« Révérend père, je suis fils, et je n’ai besoin de personne pour intercéder auprès de mes propres parens. Je suis devant leurs yeux, et si leur cœur ne parle pas pour moi, votre médiation sera tout-à-fait inutile. Je vous avais seulement prié de leur faire connaître mon invincible répugnance. »

À ces mots, ils m’interrompirent tous en répétant mes dernières paroles.

« Répugnance ! invincible ! Est-ce pour cela que nous vous avons admis en notre présence ? N’avons-nous supporté si long-temps votre opiniâtreté que pour que vous aggraviez encore votre faute ? »