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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 2.djvu/50

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« … De votre mère… »

J’entendais couler les larmes de ma mère.

« … Et de Dieu ! »

En disant ces mots d’un ton théâtral, il entraîna mes parens hors de la chambre, et je restai seul. Dans mon désespoir je m’écriai : « Oh ! si mon frère était ici pour intercéder en ma faveur ! » En prononçant ces paroles je tombai ; ma tête heurta contre une table de marbre, et je glissai par terre couvert de sang.

Les domestiques me trouvèrent dans cette situation. Ils jetèrent des cris ; on vint à mon secours. On crut d’abord que j’avais voulu attenter à ma vie. Heureusement le chirurgien que l’on