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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/114

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MELMOTH.

voûte qui semblait s’abaisser sur moi, pour me priver à jamais de l’espérance et de la liberté. La lampe s’éteignait à vue d’œil. Je la contemplais d’un regard fixe. Je savais que ma vie, ou ce qui m’était plus cher encore, ma délivrance, dépendait du soin avec lequel je guetterais sa dernière lueur, et cependant je la regardais avec un œil hébêté, un regard stupéfait. Sa flamme devenait de plus en plus faible. Cette vue me réveilla. Je jetai les yeux autour de moi ; un rayon plus vif me fit voir un objet à mes côtés : je frissonnai, et sans le vouloir je jetai des cris. Une voix me dit : « Paix ! faites silence. Je ne vous avais laissé que pour reconnaître les passages. J’ai découvert le chemin