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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/124

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Je vois la lumière du ciel ! Nous sommes près de la trape ! Je vois le jour ! »

Au sein de l’horreur qui nous enveloppait, il n’avait cessé de tenir ses regards élevés, car il savait que pourvu que nous fussions près de la trape, la plus faible lueur deviendrait visible par la profonde obscurité dans laquelle nous nous trouvions. Il avait raison. Je me levai avec vivacité ; je vis comme lui la lumière ; nous tenions les yeux tournés vers ce point, tandis que nos mains étaient jointes et nos bouches béantes. C’était une ligne presqu’imperceptible d’une lumière grisâtre qui brillait au-dessus de nos têtes. Elle s’élargit, elle devint plus brillante. C’était en effet la lumière du ciel ; bientôt après, le vent