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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/14

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un moine de les balayer avec la manche de sa tunique. Cet ordre fut exécuté et le moment d’après je reparus devant le prélat sans crainte ni douleur. Il continua ses questions.

« Pourquoi ne priez-vous pas dans l’église ? »

— « Parce que les portes m’en sont fermées. »

— « Comment !… Qu’est-ce que cela veut dire ? On m’a remis un mémoire contenant de grandes plaintes contre vous, et parmi les plus graves se trouve celle que vous ne priez point dans l’église. »

— « J’ai dit que les portes m’en étaient fermées. Hélas ! il ne m’était pas plus possible de les ouvrir que