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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/13

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nir qu’avec beaucoup de peine. L’évêque dit : « Éloignez-vous ; laissez-le venir seul. » Ils furent forcés d’obéir. Je m’avançai en tremblant. Je me mis à genoux. L’évêque, plaçant son étole sur ma tête, me demanda si je croyais en Dieu et dans la sainte Église catholique. Au lieu de répondre, je jetai des cris aigus et je me précipitai de l’autel. L’évêque se leva pour se retirer, tandis que le supérieur et les autres s’approchèrent de moi. En les voyant venir, je rassemblai mon courage ; et sans prononcer une seule parole, je montrai du doigt les morceaux de verre qui jonchaient les marches de l’autel et qui avaient percé mes sandales déjà déchirées. L’évêque ordonna sur-le-champ à