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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/142

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« Emparez-vous de la bourse : je connais le tiroir de la commode où il la garde ; mais auparavant assurez-vous qu’il est bien mort… Eh quoi ! vous n’osez pas ?… Ses cheveux blancs vous font frémir ! Son sommeil paisible !… Oh ! oh ! croirait-on que des scélérats puissent être des sots ?… Il faut donc que ce soit moi : je le veux bien. La lutte sera courte. Il est possible qu’il soit damné ; il est certain que je le serai. Chut !… Comme les degrés crient !… Ne lui diront-ils pas que c’est son fils qui monte ? Ils n’oseraient pas… ; les murs les démentiraient. Pourquoi n’avez-vous pas graissé les gonds ?… Nous y voici… Il dort profondément… Oui, comme il est calme !… Ce calme le rend