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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/143

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plus propre à monter au ciel… Maintenant,… maintenant… je tiens le genou sur sa poitrine… Où est le couteau ?… S’il me regarde, je suis perdu. Le couteau !… Je suis un lâche… Le couteau !… S’il ouvre les yeux, c’en est fait de moi. Le couteau, maudits poltrons !… Qui oserait balancer quand je tiens la gorge de mon père ?… Là,… là,… là,… il y a du sang jusqu’au manche : … c’est le sang du vieillard… Cherchez l’argent pendant que j’essuie la lame… Je ne puis l’essuyer, car les cheveux blancs sont mêlés avec le sang. Ces cheveux touchèrent mes lèvres la dernière fois qu’il m’embrassa… J’étais un enfant alors… Alors, je ne l’aurais pas tué pour le monde entier… Main-