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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/22

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leur approche. La douleur me fit jeter quelques cris, car j’avais d’autant plus de peine à marcher qu’aucun d’eux ne m’offrit le plus léger secours. En un mot tout ce que l’on vous a dit sont des faussetés. Je suis allé à l’église pour implorer la miséricorde divine et ils prétendent que mon action a été celle d’un cœur apostat. Si j’avais tenté de renverser la croix ou de dégrader les images, les marques de cette violence ne subsisteraient-elles pas ? Ne les aurait-on pas conservées avec soin pour servir de témoignage contre moi ? Cependant y en a-t-il un vestige ? non il n’y en a pas, il ne peut y en avoir : car elle n’a jamais existé. »

L’évêque s’arrêta. Il eût été inutile de