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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/258

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J’ai lieu de croire que ce fut lui qui dicta la terrible sentence que j’entendis prononcer.

« Vous, Alonzo de Monçada, moine, profès de l’ordre de ***, accusé des crimes d’hérésie, d’apostasie et de fratricide… »

« Oh ! non, non, » m’écriai-je ; mais personne ne fit attention à moi.

… « et de conspiration avec l’ennemi du genre humain contre la paix de la communauté, dans laquelle vous aviez prononcé le vœu de vous consacrer à Dieu, et contre l’autorité du Saint-Office ; accusé en outre d’avoir communiqué dans votre cellule, située dans les prisons du Saint-Office, avec un messager infernal de l’ennemi de