Aller au contenu

Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/29

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

et à la sensibilité avec laquelle j’avais parlé.

Je priais encore quand j’entendis marcher dans le corridor. Le bruit cessa pour un instant et je me tus ; je pensai que l’on venait de m’entendre et que, sans doute, le peu de mots que j’avais dits avaient fait une vive impression. Au bout de quelques momens l’évêque entra dans ma cellule avec quelques ecclésiastiques de sa suite et accompagné du supérieur. Les premiers s’arrêtèrent tous frappés d’horreur à l’aspect de ma demeure.

Je vous ai dit, Monsieur, qu’elle ne consistait plus que dans les quatre murs dépouillés et un lit. C’était un spectacle scandaleux et avilissant. J’étais à genoux