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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/46

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enfant. Cela ne l’empêcha pourtant pas de s’agiter. J’entrai dans le passage, j’approchai de la porte ; j’entendais toujours résonner dans mon oreille ces mots : Soyez ici demain à pareille heure. Je me baissai et j’aperçus, d’un œil qui semblait dévorer ce qu’il voyait, j’aperçus, dis-je, un morceau de papier sous la porte ; je le saisis et le cachai sous ma robe. Je tremblais à tel point de joie, que je ne savais comment faire pour l’emporter dans ma cellule sans que l’on me devinât. J’y réussis cependant, et quand je lus cet écrit, son contenu justifia bien mon émotion. Une grande partie en était cependant illisible, parce qu’il avait été jeté entre les pierres et sur une terre humide : sur