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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/47

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la première page je pus distinguer seulement que mon frère avait été retenu à la campagne, pour ainsi dire en prison, et cela par l’influence du directeur. Un jour, se trouvant à la chasse avec un seul domestique, le désir de la liberté fit naître tout-à-coup en son esprit l’idée d’effrayer cet homme, pour en obtenir ce qu’il désirait ; en conséquence, il lui présenta le canon de son fusil, et le menaça de lui brûler la cervelle, s’il faisait la moindre résistance. Le domestique se laissa donc attacher à un arbre. La page suivante, quoique très-effacée, m’apprit que mon frère était arrivé heureusement à Madrid, où il avait reçu la première nouvelle du mauvais succès de mon appel. L’effet