Aller au contenu

Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/78

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

disant ces mots, il me montrait du doigt une petite porte que j’avais souvent remarquée, mais que je ne me rappelais pas d’avoir jamais vue ouverte. « J’en ai obtenu la clef, » ajouta-t-il,… « n’importe par quel moyen. Elle conduisait autrefois dans les caveaux du couvent ; mais par des motifs extraordinaires, et que je n’ai pas le temps de vous expliquer à présent, on a ouvert un autre passage et celui-ci n’a plus été employé ou fréquenté depuis plusieurs années. Il nous conduira vers un passage de traverse qui communique, à ce qu’on m’a dit, par une trape, avec le jardin. »

« À ce qu’on m’a dit ! » répétai-je, « juste ciel ! c’est donc sur un bruit vague que vous vous fiez dans une affaire aussi im-