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Page:Maturin - Melmoth, Hubert, 1821, tome 3.djvu/8

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la matinée pour que je répondisse dignement à ce qu’ils avaient rapporté sur mon compte. Je craindrais que vous ne me crussiez capable de manquer à la vérité, si je vous citais le quart des horreurs qu’ils me firent souffrir. Le résultat en fut que j’étais dans un état de souffrance impossible à décrire, quand je reçus l’ordre de me présenter devant l’évêque qui, entouré du supérieur et de la communauté, m’attendait à l’église. C’était là le moment qu’ils avaient fixé. Je me livrai à eux. Ils me lièrent les bras et les jambes avec des cordes, me portèrent en bas et me placèrent à la porte de l’église ; les quatre moines dont j’ai souvent eu occasion de parler, se tinrent toujours à côté de moi. L’é-