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mont-oriol

main droite restait allongée sur sa robe et sa main gauche appuyée sur le bord du berceau tout enveloppé de ses rideaux.

Quand il fut à trois pas il s’arrêta, ne sachant ce qu’il devait faire. La femme de chambre avait refermé la porte derrière lui.

Ils étaient seuls.

Alors il eut envie de tomber à genoux et de demander pardon. Mais elle souleva avec lenteur sa main posée sur sa robe et, la lui tendant un peu : « Bonjour », dit-elle d’une voix grave.