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Page:Maupertuis - Essai de cosmologie, 1750.djvu/137

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de directions dans l’immenſité des Cieux, venoient rencontrer quelque Planete. Car malgré la groſſeur de ces corps, ce ne ſont que des Atomes dans l’eſpace où ils ſe meuvent : la choſe n’eſt pas impoſſible ; quoiqu’il fût ridicule de la craindre. La ſeule approche de corps auſſi brûlants que le ſont quelques Cométes, lorſqu’elles ont paſſé fort près du Soleil, la ſeule inondation de leurs Atmoſphère ou de leurs Queuës, cauſeroit de grands déſordres ſur la Planete qui s’y trouveroit expoſée.

On ne peut douter que la