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Page:Maupertuis - Essai de cosmologie, 1750.djvu/138

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plûpart des Animaux ne périſſent, ſ’il arrivoit qu’ils fuſſent reduits à ſupporter des Chaleurs auſſi exceſſives, ou à nager dans des fluides ſi différens des leurs, ou à reſpirer des vapeurs auſſi étrangères. Il n’y auroit que les Animaux les plus robuſtes & peut-être les plus vils qui conſervaſſent la vie. Des eſpèces entières ſeroient détruites ; & l’on ne trouveroit plus entre celles qui reſteroient l’ordre & l’harmonie qui y avoit été d’abord.

Quand je reflêchis ſur les bornes étroites dans lesquelles ſont renfermées nos connoiſſan-