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Page:Maupertuis - Essai de cosmologie, 1750.djvu/139

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ces ; ſur le deſir extrème que nous avons de ſavoir, & ſur l’impuiſſance où nous ſommes de nous inſtruire ; je ſerois tenté de croire que cette disproportion qui ſe trouve aujourd’hui entre nos connoiſſances & nôtre curioſité, pourroit être la ſuite d’un pareil déſordre.

Auparavant, toutes les eſpèces formoient une ſuite d’Êtres qui n’étoient pour ainſi dire que des parties contiguës d’un même Tout. Chacune liée aux eſpèces voiſines dont elle ne differoit que par des nuances inſenſibles, formoit entr’elles une communi-