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Page:Maupertuis - Essai de cosmologie, 1750.djvu/51

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& leurs revolutions, ſont plus propres à étonner nôtre eſprit qu’à l’éclairer. L’Être ſuprème eſt partout ; mais il n’eſt pas partout également viſible. Nous le verrons mieux dans les objêts les plus ſimples : cherchons-le dans les prémières loix qu’il a impoſées à la Nature ; dans ces règles univerſelles, ſelon lesquelles le mouvement ſe conſerve, ſe diſtribue, ou ſe détruit ; & non pas dans des Phénomènes qui ne ſont que des ſuites trop compliquées de ces loix.

J’aurois pu partir de ces loix, telles que les Mathemati-