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Page:Mendès - Les Oiseaux bleus, 1888.djvu/114

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LA PRINCESSE OISELLE

I

Quoiqu’elle fût de très petite taille et qu’on l’eût volontiers prise pour la sœur aînée de sa poupée, la fille du roi de l’Île d’Or était la plus jolie princesse de la terre ; quand il la vit en âge d’aimer et d’être aimée, son père lui demanda si elle se sentait de la répugnance pour le mariage.

— Oh ! non pas, dit-elle.

— Je vais donc inviter à des carrousels et à des bals tous les jeunes princes des environs