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Page:Mendès - Les Oiseaux bleus, 1888.djvu/223

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LES OISEAUX BLEUS

sa reine, plein d’un douloureux ravissement. « C’est elle ! Ah ! c’est bien elle ! » soupirait-il. Si bien qu’il n’eut aucune objection à faire le jour où le chambellan, — dont c’était la coutume de regarder par le trou des serrures, — lui conseilla de prendre pour épouse une mignonne bergère qui passait tous les matins, devant le palais, en chantant une chanson ; car elle ressemblait de tout point, — un peu plus jolie peut-être, — au portrait de la belle reine.