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Page:Mercier - Néologie, 1801, tome I.djvu/195

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CHA

sonnemens et nos explications d’un air si attentif et si judicieux, et malgré leur langage rustique, nous vîmes, à travers les éclairs et le tonnerre, éclater en eux un sens si droit et un cœur si Chaleureux, que nous conçûmes le plan d’un journal, conforme à notre entretien. (Cérutti.)

Chaloureux. « … Ah ! malheureux Pierre ! disant ainsi, ne fus-je pas assez hardi de prendre la main de Blanche, qui, par sa trop extrême émotion, plus ne me voyoit, ni ne m’entendoit, et l’attirant à moi doulcement, elle laisse tomber son beau visage sur le mien, et voilà que je sens couler en toutes mes veines une Chaloureuse ivresse, et Amour rompit si tellement en moi le frein du respect, que je ne pus retenir mes lèvres de toucher les siennes, et d’y attacher un très-amoureux baiser. » (Sauvigny.)

Chambellanie. Recevez, madame, mes hommages, mes respects, mes souhaits, des gouttes d’Hoffmann et des pilules de Sthal, par M. d’Amon, mon camarade en Chambellanie, et mon très-supérieur en négociations. (Voltaire.)

Chants patriotiques. Nos anciens recueils fourmillent de couplets sur tous les sujets. Il existe en France des milliers de chansons à boire ; Scaron en fit une à manger, et ce n’est pas le plus détestable de ses ouvrages. Aucun de