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Page:Mercier - Néologie, 1801, tome I.djvu/253

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DEP

ront d’effacer cette flétrissure, en fesant Dépersécuter le compagnon de cet infortuné. (Voltaire.)

Dépersuader. Avant de le déclarer innocent, il faut que je le croie, et je crois si décidément le contraire, que vous aurez peine à me Dépersuader. (J. J. Rousseau.)

Déplaisance. Il faut éviter la société des gens médiocres ; et quand les circonstances nous obligent à la supporter, il ne faut jamais marquer l’ennui et la Déplaisance qu’ils nous causent. (Madame Necker.)

Déplaisance. À entendre les prôneurs des anciens, il faut avoir deux ou trois siècles sur la tête, pour commencer à valoir un peu quelque chose ; ils ressemblent à certains oiseaux de nuit, qui se perchent de préférence sur de vieilles tours ruinées, ou sur des tombeaux. Quand, par hasard, j’en rencontre quelques-uns, j’en ai de la Déplaisance pour une semaine. (Dorat.)

Déplanteur. Déplanteur de son domaine, il a fait tomber tous les bois pour en faire de l’argent.

Déploiement. Quand la nation s’élance du néant de la servitude vers la création de la liberté ; quand la politique va concourir avec la nature au Déploiement immense de ses hautes destinées, de viles passions s’opposeraient à