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Page:Mercier - Néologie, 1801, tome I.djvu/266

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DES

Déshommé. (être) Cet homme, attaqué d’un mal honteux, suite de son libertinage, prévoyait bien la longueur et la difficulté des traitemens ; mais il était loin d’en imaginer le résultat funeste… Il perdit… comment dire cela décemment ?… Attendez… Vous avez sûrement lu le Moyen de parvenir ? … Il perdit pleinement ce qu’on ôta, dans l’église de Saint-Martin de Tours, au diable qui est sous Saint-Michel. Bref, il fut complètement Déshommé. (Rétif.)

Déshonorable. Un acte Déshonorable n’est pas toujours un acte déshonorant. Tant pis.

Déshumaniser. Prends garde qu’en te Déshumanisant, tu ne deviennes plutôt une bête farouche qu’un héros. Il ne faut pas Déshumaniser l’homme en faveur du guerrier. (Saint-Évremond.)

Déshumaniser. (se) Un laboureur qui semerait exprès l’ivroie au milieu du bon grain, ne serait pas plus insensé qu’un peuple qui consacre la noblesse dans sa constitution. Un tel peuple déroge à la nature, et se Déshumanise pour ainsi dire ; car il n’y a point d’humanité là où les uns naissent pour les honneurs, et les autres pour le mépris. (Cérutti.)

Désinconvenienter. « L’expérience nous apprend qu’il faut des spectacles pour attacher le peuple. Une religion dépouillée de tout appareil extérieur, ne peut ni l’affecter, ni l’instruire.