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Page:Mercier - Néologie, 1801, tome I.djvu/294

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EFF

la ville. Tant que les jeunes praticiens travaillèrent à la terre, ils furent vertueux. (Rétif.)

Loin d’être orgueilleux de ma beauté, elle ne me paraissait qu’une Effémination dégradante, contraire à mes vues de montrer un air mâle qui me fît respecter des jeunes filles de mon âge, au lieu de m’en faire cajoler. (Idem.)

Efféminiseur. Tous ces prétendus Anacréons qui ne chantent que la paresse et la volupté, ne sont-ils pas nos Efféminiseurs ? (L**.)

Effété. Heureux temps où j’errais dans tes campagnes solitaires, ô S** ! où je ne desirais pas ces plaisirs trompeurs qui m’ont perdu…… vous ne reviendrez plus ! Repos, contentement intérieur, paix de l’ame, joie du cœur, je ne vous goûterai plus !… Mon ame, comme une terre abandonnée à l’avide mercenaire, est Effétée. (Rétif.)

Effeuiller. Tout auteur est d’avis que louanger autrui en sa présence, c’est Effeuiller incivilement sa couronne de lauriers.

Efficiente. Quelle est la cause Efficiente de toutes choses ? Un seul Dieu gouvernant tout. Admettre l’éternité de la matière, un principe passif, c’est folie.

Effigier. Effigier en cire les hommes célèbres. Effigier le voleur qui ne s’est pas laissé prendre.