de gloire est arrivé !…… » Boyer reste immobile. « Tu as donc peur, enfant de la patrie ? dit le colonel ennemi, tu n’oses avancer !…… » Alors Boyer pique son cheval, ajuste le fanfaron, et le tue d’un coup de pistolet. Voilà comme nos républicains répondent aux Forfanteries de l’ennemi.
Forfanterie. L’empereur Rodolphe II eut la double démence et la double faiblesse de croire aux alchimistes et aux astrologues. Les alchimistes, en lui promettant des monts d’or et en lui escroquant le sien, le rendirent la fable et le banqueroutier de ses sujets. Les astrologues, pour le maîtriser par la peur et l’enchaîner à leurs Forfanteries, lui prédisaient des malheurs effroyables, et le plus grand pour lui, fut d’en avoir été la dupe et la victime. (Cérutti.)
Forlancer. Pousser à bout quelqu’un et sans aucune espèce de retenue. Il m’a Forlancé : c’est un brutal ; je l’ai châtié.
Forligner. Dégénérer. Cette race commence à Forligner ; je ne lui trouve plus le front, le port de ses ancêtres.
Formes acerbes. On a tourné en ridicule cette jonction de mots, parce que l’inventeur tendait à innocenter un jeune tigre, à pallier des assassinats sous une expression recherchée ; mais l’adjectif acerbe peut très-bien s’employer au moral, d’autant plus que les caractères acerbes ne sont
