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Page:Mercier - Néologie, 1801, tome I.djvu/386

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GEN

puissance militaire se concentre enfin dans la main d’un seul, et brise les faisceaux.

C’est ainsi qu’après un long cours de discordes civiles, Rome se trouva heureuse en tombant sous le joug d’Auguste, qui, pour paraître un Dieu bienfesant, n’eut qu’à ne plus ressembler à ses rivaux et à lui-même.

Auguste et Tibère hâtèrent la dégradation du sénat, pour ne plus craindre son retour à la vertu, et celle du peuple, pour qu’il ne regrettât pas sa liberté.

Plusieurs armées et plusieurs chefs, voilà le Généralisme.

L’armée ne reconnaissant que son chef, et son chef ne reconnaissant aucune autorité au-dessus de la sienne, voilà le gouvernement militaire. (P.)

Générateur. L’égalité et la liberté sont les bases physiques et inaltérables de toute réunion d’hommes en société, et, par suite, le principe nécessaire et Générateur de toute loi et de tout système de gouvernement régulier.

Générateur. Il n’y en a qu’un, et de tout ce qui est. Dieu, adorons ! femme ! tu n’es pas génératrice, tu es mère ; homme ! tu n’es pas générateur, tu es père.

Générative. Une banqueroute est souvent Générative de cinq cents autres. La patience est