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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome I, 1782.djvu/59

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apprendront-elle en même tems à perfectionner le vice ? Ne nous servirions-nous pas d’une logique ingénieuse pour voiler l’artifice, & le progrès de nos goûts intéressés ? Ne deviennent-ils pas plus attrayans, plus tyranniques par la méthode même qui nous apprend ces subtilités ? Quoi, la science seroit accompagnée d’un poison subtil ! Je crains d’approfondir cet objet. Non, la science vraie est bonne. Il y en a de fausses, & ce sont celles-là qui excitent la cupidité ; il en est d’innocentes dans les siecles les plus corrompus.

CHAPITRE XIV.

Pour qui les arts ? Hélas !


Tandis que l’imagination cherche & invente, se consume dans son vol assis & soutenu, tandis que le bon sens médite, calcule, que l’esprit de sagacité perfectionne… c’est donc pour que l’indolence jouisse dé-