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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome IV, 1782.djvu/142

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Que les écrivains fideles à leur plus noble emploi, nourrissent & entretiennent donc constamment cette pente salutaire à la bienfaisance ! Dixi.

CHAPITRE CCCXXVII.

La Paroisse Saint-Sulpice.


Je suis dans une bonne veine, j’ai trouvé un filon heureux que je veux suivre. Je ne peins les vices & le malheur, que parce que la peinture en peut devenir le remede devant des hommes que je ne crois pas absolument dépravés, mais inattentifs, distraits, ou trop livrés à leurs plaisirs. On ne sauroit donner trop d’éloges à l’ordre établi sur la paroisse Saint-Sulpice, pour le soulagement des pauvres. Outre les aumônes pour les layettes, les mois de nourrices, les écoles gratuites, les apprentissages, les habillemens, on a trouvé le moyen de procurer du travail à ceux qui sont en état de travailler, & d’ap-