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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome IV, 1782.djvu/220

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CHAPITRE CCCXLI.

Plâtres neufs.


Les plâtres que l’on emploie dans la construction des maisons font beaucoup de mal, parce qu’ils sechent difficilement, & que l’on habite imprudemment les édifices nouvellement bâtis. Il n’y a rien de plus dangereux : la vapeur des murs est funeste & cause des accidens innombrables. Ces émanations enfin ont dans nos foyers des influences meurtrieres. De là des paralysies & autres maladies, dont l’origine est attribuée à des causes étrangeres.

On abandonne ces maisons neuves & humides aux filles publiques : on appelle cela essuyer les plâtres. Mais au bout de deux ou trois années, ces plâtres n’ont pas encore perdu ce qu’ils ont de dangereux.

Écoutons un physicien que je vais transcrire.