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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome IV, 1782.djvu/328

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de Paris, du mardi 14 janvier 1777[1].

Cette infortunée reçut de nombreux secours ; mais elle n’étoit pas la millieme peut-être dans le cas de la plus horrible nécessité.


Ô toi, riche, qui auras lu ce livre, si une seule idée t’a plû ; si dans cet ouvrage, ou dans mes autres écrits, je t’ai donné la plus légere instruction, ou le plus léger plaisir ; si ton esprit ou ton cœur ont éprouvé quelqu’émotion ; tu es mon débiteur, & j’ai droit à ta reconnoissance ! Veux-tu t’acquitter envers moi d’une maniere qui récompense toutes mes veilles ? Donne de ton superflu au premier être souffrant, ou gémissant, que tu rencontreras ; donne à mon compatriote en

  1. Je pourrois, d’après les papiers publics & des lettres particulieres, faire frémir les incrédules, si j’imprimois ici les détails qui sont parvenus à ma connoissance ; mais j’en ai exposé le résultat dans cet ouvrage, & j’atteste que je n’ai rien donné à l’exagération.