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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome VI, 1783.djvu/189

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Quand le défunt a des armes, le juré-crieur est obligé de les porter à l’enterrement, peintes en carton, sur sa poitrine ; car un mort illustre n’abandonne point encore le blason dans le dernier rôle qu’il joue aux yeux des vivans.

Les faiseurs d’oraisons funebres ne sont-ils pas des especes de jurés-crieurs, qui proclament les prétendues qualités du mort avec autant d’étalage que ceux-ci exposent ses armoiries ?

CHAPITRE DVII.

Confesseurs.


Si l’habitude d’aller à confesse se perd insensiblement ; si elle est totalement éteinte dans les classes supérieures, ce n’est pas faute de confesseurs. Ils sont en surplis dans les confessionnaux qui sont adossés aux piliers des églises. Leur présence vous invite à y entrer ; vous n’avez qu’à vous agenouiller.