CHAPITRE CCCCLXXXV.
Estampes licencieuses.
Elles se sont multipliées le long des quais & sur les boulevards. On n’y voit que nudités capables d’alarmer la pudeur, attitudes & postures lascives, qui inspirent à la jeunesse le goût de la débauche, & corrompent les regards même de l’enfance.
Il en est de si licencieuses, que ma plume ne peut en faire entrevoir ici le sujet. Il tient quelquefois à un raffinement de corruption qui révolte beaucoup plus que ne feroit le trait immodeste. On m’entend.
Il est sans doute très-condamnable de laisser les filles, gorge découverte, arrêter le soir les hommes & les solliciter par de pressantes invitations ; mais qu’en plein jour des estampes obscenes restent du matin au soir à la vue de l’innocence, pour lui faire naître l’idée du libertinage & en justifier la