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Page:Mercier - Tableau de Paris, tome VII, 1783.djvu/225

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çoniques qui se tiennent à Paris, qu’ils regardent tous les francs-maçons de la capitale comme des profanes qui s’occupent d’enfantillages. Ils ont tort.

Les fendeurs, les dévorans, les gavots sont presque inconnus, parce que ces sociétés fondées par la nécessité & le besoin, & qui se rendent, dans les forêts ou dans les lieux déserts, des services importans, ont dû se fondre dans un tourbillon où l’on ne cherche que la distraction, l’amusement, le goût du plaisir. Voilà le seul nœud de ces petites associations qui, n’ayant point l’esprit de parti, sont fort éloignées de tout fanatisme ; & il n’y a que le fanatisme, comme l’on fait, qui fasse les bandes, les sectes, & les bonnes confréries.

Aussi la police laisse-t-elle en repos toutes ces assemblées nouvelles, qui, loin de l’inquiéter, ne lui déplaisent pas ; & les hommes qui ont le besoin & le plaisir de se rassembler, s’embarrassent peu du signe qui les réunit, pourvu qu’ils s’assemblent.

La loge des neufs sœurs s’est distinguée