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Page:Michel - La Commune, 1898.djvu/179

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Partout s’agitait une vie intense. Courbet dans un chaleureux appel disait : « Chacun se livrant sans entraves à son génie, Paris doublera son importance. Et la ville internationale européenne pourra offrir aux arts, à l’industrie, au commerce, aux transactions de toutes sortes, aux visiteurs de tous pays un ordre impérissable, l’ordre par les citoyens qui ne pourra pas être interrompu par les prétextes de prétendants monstrueux. »

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Adieu le vieux monde et la diplomatie.

Paris en effet eut cette année-là une exposition, mais faite par le vieux monde et sa diplomatie, l’exposition des morts. Plutôt cent mille que trente-cinq mille cadavres furent étendus en une Morgue immense dans le cadre de pierre des fortifications.

Mais l’art quand même fit ses semailles, la première épopée le dira.

La commission fédérale des artistes était ainsi composée :

Peintres.

Bouvin, Corot, Courbet, Daumier, Arnaud, Dursée Hippolyte Dubois, Feyen, Perrin, Armand Gautier, Gluck, Jules Hereau, Lançon, Eugène Leroux, Edouard Manet, François Milet, Oulevay, Picchio.

Sculpteurs.

Becquet, Agénor Chapuy, Dalou, Lagrange, Edouard Lindencher, Moreau, Vauthier, Hippolyte Moulin, Otlin, Poitevin, Deblezer.

Architectes.

Boileau fils, Delbrouck, Nicolle, Achille Oudinot, Raulin.

Graveurs lithographes.

Georges Bellanger, Bracquemont, Flameng, André Gill, Huot, Pothey.