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Page:Mille - Anthologie des humoristes français contemporains, 1920.djvu/129

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JULES MOINAUX

(1825-1895)

Bibliographie. — Pepito (Variétés, 1853) ; — la Question d’Orient (Variétés, 1854) ; — les Deux Aveugles (Bouffes-Parisiens, 1855) ; — la Botte secrète (Vaudeville, 1857) ; — la Clarinette mystérieuse (1859) ; — Paris quand il pleut (Variétés, 1861) ; — le Voyage de MM. Dunanan père et fils (Bouffes-Parisiens, 1862) ; — l’Homme à la mode de Caen (1867) ; — les Abrutis du feuilleton (1868) ; — le Joueur de flûte (1870) ; — la Foire d’Andouilli (1870) ; — le Ver rongeur (Variétés, 1870) ; — le Canard à trois becs (1871) ; — le Testament de M. de Crac (1871) ; — l’Alibi (Athénée, 1872) ; — la Princesse de Babylone (1875) ; — la Cruche cassée (1876) ; — les Jeux de l’amour et du housard (1876) ; — la Sorrentine (1877) ; — les Mouchards (1880) ; — le Bracelet (1888) ; — Un Conseil judiciaire (1888)…

Et, en sus de ces pièces de théâtre : le Bureau du commissaire (1826) ; — les Gaietés bourgeoises (1888) ; — les Tribunaux comiques (1881-1888).


Jules Moinaux naquit à Tours en 1825.

Il était sténographe attaché au Palais de justice de Paris, et chroniqueur judiciaire à la Gazette des Tribunaux. C’est d’ailleurs le recueil des chroniques publiées dans ce journal qui forme les Tribunaux comiques.

Jules Moinaux était le père de Courteline (Voir p. 327), qui hérita de sa verve joviale et française ; mais chez Courteline elle s’affinera étrangement, deviendra plus aiguisée, plus amère aussi. On peut dire que le père fut le précurseur du fils. Ils ont les mêmes sources d’inspi-