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Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/51

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— Heu ! c’est possible ; mais nous manquons d’argent.

— Bon ! voilà justement où est le mérite de mon idée : nous allons faire un journal sans argent.

— Il paraît que vous êtes fort, mon cher ! dit Maurice Alhoy.

— Plus fort que vous ne pensez, répondit Émile avec assurance.

— Et comment payerez-vous les rédacteurs ?

— Nous n’aurons point de rédacteurs.

— Ah !

— C’est inutile. Nous prendrons tous les articles littéraires qui paraissent de droite et de gauche, et nous les réunirons, chaque semaine, dans un seul cadre. Ce sera notre journal.