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Page:Mirecourt - Émile de Girardin.djvu/74

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se fera respecter comme un homme d’honneur. »

Toutefois, avant de provoquer le rédacteur de la Presse, Armand Carrel entama des négociations.

Il alla lui-même, accompagné d’un ami, chez M. de Girardin.

Une note fut discutée et convenue.

Seulement Carrel exigeait que cette note fût publiée d’abord dans la Presse, et Girardin voulait qu’elle parût simultanément dans la Presse et dans le National.

— Est-ce votre dernier mot ? demanda Carrel.

— C’est mon dernier mot.

— Alors il faudra nous battre, monsieur.

— Volontiers. Une rencontre avec vous